L’Impact de l’Art sur la Santé Mentale ou Comment devenir illustratrice mindstyle
Illustration One step at a time love, Coeur Deciel
Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.
Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle de Buffy contre les vampires et Matthieu Kassovitz mais surtout de l’impact de l’art sur la Santé Mentale et comment je suis devenue illustratrice.
L’Impact de l’Art sur la Santé Mentale : partage d’un bout de chemin de vie.
on ne naît pas illustratrice, on le devient
Si je fais le compte de l’ensemble de mes activités artistiques avant mon « cassage de gueule », je remarque que j’ai toujours eu besoin de créer.
Je me rappelle de mon entrée au collège: l’impatience de m’assoir dans la classe de français et d’écrire. J’avais l’impression d’être un personnage d’une série américaine (Buffy, mais les vampires en moins) et que j’allais vivre ma « destinée ». J’écrivais, j’écrivais, j’écrivais. Je voulais être une artiste. Vivre sous un toit de Paris et inventer un roman à succès Harry Potteresque (je suis entrée en 6e la même année que Harry après tout !).
Puis j’ai tricoté, chanté, dessiné, joué de la guitare, composé des chansons, etc. J’ai même réussi -sans apprentissage conscient- à créer un bébé, ma fille aînée Rose.
Et puis, j’ai trébuché.
« L’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
Pas de la petite trébuchouille (aucune idée du bon mot, alors j’ai improvisé). Non. Non, non.
Un délabrement existentiel royal. De ce que j’imaginais pas exister parce que, vu que ça se passe à l’intérieur, bah j’avais jamais pu assister à la scène.
Dans cette situation -même si techniquement on ne voit toujours rien (c’est à l’intérieur, je le rappelle), les entrailles s’exclament: « %*`$^°’§ » (ceci est un gros gros mot). On ne peut pas voir mais on ressent. Violemment.
Illustration L’Esquive, Cœur Deciel
Reprendre pied au fond de la piscine
En fait, et pour être plus exacte, le problème c’est que l’on ne ressent plus l’agréable.
Et ce qui est ultra flippant, c’est qu’il est impossible de se rappeler à quel moment ça a commencé. Mois, années, décennies?
La joie? Envolée. La sérénité? Décapitée. Et la couche de protection qui permettait de ne pas s’effondrer quand Jean-Yves au taf faisait des sales remarques? Désintégrée.
Alors viennent les gélules prescrites et la culpabilité. La chute monu-morale (tu l’as?) et l’hospitalisation.
Quelque part entre ces couches fétides, se réinvite l’art.
Il débarque sous la forme d’un atelier d’arts plastiques suivi deux heures par semaine dans un centre hospitalier. Et là, sans qu’il soit possible d’enregistrer avec les yeux la situation; une divinité de la création artistique chaussée de ses grosses godasses en cuir et en métal, vient décocher un coup dans la colonne vertébrale de la suffocation d’exister.
Pendant plusieurs précieuses minutes, le mal de vivre s’est fait la malle.
Au début, il y eut le commencement…
Je me rappelle avoir été abasourdie. Comme quand on écoute de la musique trop fort, trop longtemps. Le silence dont on ne se souvenait plus revient quand même; et c’est une surprise.
D’ailleurs, quelques semaines plus tard, lorsque j’ai ressenti du bien-être, je me souviens être descendue à toute vitesse de ma chambre pour me rendre dans la salle des infirmier·e·s et m’être exclamée, la voix tremblante: « Je me sens bien ! ».
Je passe ici le désespoir quand la souffrance a remis ses pantoufles sous ma table pour manger ma joie et mon espoir.
Joy Addict. C’est à partir de là où l’expression a pris tout son sens. J’aurais vendu ma peau pour négocier davantage de joie.
Au détour des temps d’absence de suffocation et des moments de mieux-être, j’ai remarqué comme les couleurs me soulageaient. Leurs explosions sonnaient comme des célébrations d’incontrôlé. J’enviais leur liberté.
Aujourd’hui, si l’on se croise dans la rue, il est plutôt simple de me reconnaître. Je suis la femme avec la doudoune flashy, ou les chaussettes fluo. Je me passerais bien d’être vue, mais je me sens protégée par l’éclatante spontanéité des couleurs vives qui sont devenues mes sœurs de chemin.
Bien sûr, l’art n’est pas que douillet.
On en reparle dans un prochain temps de parole de Joy Addict ?
C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, bientôt une newsletter et très prochainement un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !
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- Voyage intérieur
6 Responses
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Bravo pour ce premier article ! J’aime ta voix 😀 Hâte de découvrir le reste du contenu au fur et à mesure.
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Merci mille fois Tali pour ton retour! C’est vraiment précieux de sentir que ça peut faire écho pour d’autres! Au plaisir de ce retrouver mercredi prochain pour un prochain épisode🩷
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Camille dit :
Super premier article ! Ça sent que ça vient du coeur et ça me parle ❤️. Hâte de lire le prochain !
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Julien dit :
Un beau premier article, qui me donne envie de lire la suite… bravo 🙂
6 Responses
Bravo pour ce premier article ! J’aime ta voix 😀 Hâte de découvrir le reste du contenu au fur et à mesure.
Merci mille fois Tali pour ton retour! C’est vraiment précieux de sentir que ça peut faire écho pour d’autres! Au plaisir de ce retrouver mercredi prochain pour un prochain épisode🩷
Super premier article ! Ça sent que ça vient du coeur et ça me parle ❤️. Hâte de lire le prochain !
Ohhh, Merci beaucoup 🙏☀️❤️
Un beau premier article, qui me donne envie de lire la suite… bravo 🙂
Merci beaucoup Julien! Ça m’a fait très plaisir de te lire ici! 🙏