Travailleuses, travailleurs, …
Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle
Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.
Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle d’hypothétiques origines, de sculptures sur-mesure, mais surtout de travail.
Origines torturées du travail
Il est communément accepté que l’origine du mot travail se trouve dans le terme Tripalium qui désigne un instrument de torture. Pas ouf et tristement en adéquation avec mon expérience du salariat, où le présentéisme, les justifications administratrives au détriment de l’action et les jeux de pouvoir me blessaient.
Argent, trop cher, trop grand, la vie n’a pas de prix
Cependant, cette origine repose sur une hypothèse. Concrètement, on en sait fichtrement rien de façon certaine. Par exemple, il est aussi avancé que le mot « travail » serait lié au mot poutre. La poutre, oui. Comme un bout de bois. Une autre hypothèse établit un lien avec un dynamisme, une tension liée à un but.
Personnellement, je la trouve bienheureuse cette incertitude parce qu’elle laisse la place à des associations plus heureuses du travail.
Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle
Quelle genre de pierre es-tu?
À 22 ans, de retour d’une mission humanitaire au Népal, j’étais paumée. Mon père, fan de documentaires sur Arte m’avait poétiquement raconté l’histoire d’un tailleur de pierre dont il avait vu l’interview, et qui expliquait que chaque pierre est unique. Telle pierre peut être taillée en une tortue de mer, telle autre pourra être modelée en un dophin. Ce souvenir me renvoie à une illustration que j’avais vu il y a quelques années et où un tigre, un singe, un éléphant étaient assis devant un humain qui souhaitait définir leur intelligence en fonction de leur aptitude à grimper aux arbres…
Je crois très fort que chaque personne est unique et plurielle. Je suis persuadée que les possibilités qui sont les siennes ne sont en aucun cas et d’aucune façon une valeur qu’il est possible de comparer, ou de classer.
contribuer
Je trouve ça tellement périlleux, dans une société où la différence reste une raison de froncer les sourcils, d’assumer -voire même de développer- sa particularité. Pourtant, en ce jour de fête du travail, c’est exactement ce que je souhaite à l’humanité: être alignée et briller de ce qui nous fait envie plutôt que de s’assombrir de ce qui nous fait peur.
Surtout, je souhaite aux sociétés de réaliser la richesse des contributions, qu’elles soient rémunérées ou non. Si on fêtait aujourd’hui la contribution plutôt que le travail? On ne verrait plus ces personnes financièrement peu rentables rougir et s’excuser du « mais je ne travaille pas moi ».
En pré-réaction aux critiques, quand j’observe les personnes desquelles fusent les affirmations du type: « On n’est pas dans un monde de Bisounours ici », elles ne font que donner de l’eau au moulin que je défends. Plus de joie, moins de peur. Plus d’alignement, moins de frustration. Et la frustration abîme, rend aigri et sclérose.
C’est pourquoi, je crois dur comme diamant (c’est encore plus dur que le fer) que ce n’est pas parce que c’est doux, intéressant, enrichissant que c’est forcément tout sauf du travail. Que les passions soient les carburants des métiers de demain et on pourra définitivement replacer le tripalium où il est supposé être rangé. C’est-à-dire le passé.
C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !
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