2 Responses
-
C’est vrai que des fois lâcher un “f*ck! ” ça fait vraiment du bien 😁
Illustration par Coeur Deciel
Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.
Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle notamment de Bénabar, de s’en battre le clito, mais surtout de gros mots et de ce qu’ils apportent ou pas !
Il fut une époque où je jurais beaucoup. Je me souviens d’ailleurs qu’un de mes colocataires, professeur d’arts plastiques, m’avait dessiné, une guitare à la main et chantant des gros mots…
Ca m’trou l’fion bordel à cul, putain de merde, c’est beau
Bénabar (Une âme de poète)
Ce sentiment de bien-être (sinon de soulagement) après avoir juré, même la science en parle. Par exemple, une étude de 2009 publiée dans le “Journal of Psycholinguistic Research” a trouvé une corrélation entre l’utilisation de jurons et une tolérance à la douleur accrue. Une autre recherche de 2011, indique, elle, que le fait de jurer peut libérer des endorphines, améliorant ainsi l’humeur. CQFD…
Illustration par Coeur Deciel
Ce qui m’embête avec les gros mots, c’est que la plupart sont issus d’insultes envers la gente féminine. Je pense notamment au terme qui désigne péjorativement une travailleuse du sexe ou encore à celui dont l’origine -moins connue- désigne le sexe féminin (oui, je parle du mot con). Et je vous laisse faire le chemin dans votre tête : ce sont loin d’être les seuls !
À ce sujet, j’ai ré-découvert récemment la fabuleuse Camille Aumont Carnel, plus connue sous le pseudonyme de son compte instagram @jemenbatsleclito; et qui a sorti il y a quelques semaines le livre Les mots du Q. Je cite sa quatrième de couverture : « Dans un monde post #metoo, Camille Aumont Carnel interroge ce que les mots que nous employons véhiculent de nos sexualités. Elle dénonce les clichés sexistes qui s’y cachent. »
Bref, j’ai hâte de lire ce bouquin et d’enrichir mon vocabulaire grâce aux nouveaux termes qu’elle propose !
Abus verbal, insulte, … Appelez ça comme vous le voudrez, mais je suis convaincue que cela n’abouti à pas grand chose. Il y a quelques années, je suivais une formation sur la communication non violente et l’empathie pendant laquelle on m’y rappelait l’importance de parler en « Je » (Je me sens ***), plutôt que d’utiliser le « Tu » accusateur.
L’exercice n’est pas simple. Premièrement parce que ce n’est pas forcément avec ces outils-là qu’on a été éduqué·e, et aussi parce que les émotions brûlent parfois les méninges… et qu’il est alors difficile d’organiser l’expression de son émotion !
En tous cas, je trouve cela bien plus sain et constructif d’utiliser des gros mots pour parler de sa colère, de sa frustration, de sa rage, que de s’en servir pour blesser un·e autre humain·e.
Tout à l’heure, je citais Bénabar et sa chanson Une âme de poète. En guise de conclusion, je vous propose ses dernières strophes : « Ce n’est pas au vocabulaire, que l’on s’aperçoit si quelqu’un est vulgaire, ou s’il ne l’est pas. On connait des gens très classes, distingués, biens comme il faut, qui disent très trucs dégueulasses sans employer de gros mots »
C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !
C’est vrai que des fois lâcher un “f*ck! ” ça fait vraiment du bien 😁
2 Responses
C’est vrai que des fois lâcher un “f*ck! ” ça fait vraiment du bien 😁
Je suis teeeeellement d’accord !