22 novembre 2023

Laisser de la place à l’inspiration créative

Une petite fille sirène aux cheveux colorés arc-en-ciel se promène à dos de licorne par une nuit étoilée

Bonjour et bienvenue ! Je suis Cœur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.

Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle notamment de Voltaire, de CICOCS, mais surtout je partage des pistes pour laisser de la place à l’inspiration créative… et à la vie aussi !

Laisser du souffle à l’étincelle

C’est le mantra de Joy Addict. Et même si j’adore la mélodie des sons de cet hymne (essayer de le dire tout haut pour voir… canon, non?), la signification est loin d’être en reste.

Quotidiennement, la notion de productivité me pousse à toujours vouloir en faire plus et mieux. Théoriquement, c’est chouette. Dans la pratique ça ÉPUISE.

Histoire de ne pas finir sur les rotules (ça m’est déjà arrivé et je ne recommande pas du tout), je m’oblige à prendre des temps de respiration. Mon challenge, c’est de cultiver des temps où je ne m’agite pas (même pas de scrolling, ou de lancement de machine à laver, etc.). Quand j’y arrive parce que la sensation de « devoir faire » me lâche la grappe; ça me permet d’accueillir et de capter davantage « la vie » : les rencontres, les évènements, les pensées, …

Et puis ces temps de « rien faire » économisent mon énergie. Par la suite, l’énergie non gaspillée me permet de métamorphoser ces expériences en illustrations.

 

« La patience ça n’a l’air de rien mais c’est tout de même de l’énergie »

Une coque en forme d’œuf contient un foetus. Devant, deux mains se rejoignent.

Illustration inspirée de la bande-annonce The Pod Generation, Cœur Deciel

Cueillir la fleur quand elle se présente

Les idées se manifestent n’importe où, n’importe quand. Personnellement, je remarque que c’est quand je relâche la tension qu’elles viennent le plus facilement à moi.

Typiquement, ça se produit le soir alors que je suis prête à m’endormir (donc ces derniers temps à 20h00), voire quand je rêvasse déjà un peu (c’est-à-dire vers 20h03).

Je fais partie de celleux dont le cerveau aurait bien besoin d’un disque dur externe supplémentaire.

Dans mon organisation, ça se matérialise par des notes sur mon téléphone via l’application Evernote. D’ailleurs, je vous avais déjà parlé de cette méthode dans l’article « Apprivoiser son inspiration créative ». Donc quand l’idée arrive, je la prends et la dépose immédiatement dans mon téléphone avant que ma mémoire ne l’efface.

Dans ma vie de tous les jours, le gros point positif de noter au fur et à mesure les idées que je souhaite conserver -outre le fait que ça m’évite de les oublier-, c’est que ça me permet de lâcher un peu de tension.  Je ne reste pas rigidifiée par crainte d’oublier une donnée. Je peux passer à autre chose et me sentir prête à accueillir une nouvelle idée !

Semer pour récolter

J’évoquais plus haut la programmation des temps de « rien ». De la même façon, je suis persuadée que programmer des temps pour nourrir sa créativité est ultra important.

Rappel essentiel et existentiel : on est tous·tes différent·e·s. De ce fait, on a chacun·e une façon spécifique de se nourrir.

Chez moi, c’est aussi facile d’accès que des romans, des films, des séries tant qu’ils abordent des sujets qui me font écho. En y réfléchissant, ce qui va me nourrir, c’est de pouvoir m’identifier.

Dernièrement, j’ai été touchée par la série Sex Education. Dans la saison 4 (je prends garde à ne rien spoiler), un personnage est confronté au deuil. Plutôt que d’aller visiter le·a défunt·e sur son lit de mort ou de rentrer chez iel, ce personnage veut absolument finir les mots croisés commencés juste avant l’annonce de la mort du proche.

Ca peut paraître f**** up. Mais ça m’a fait transpirer des yeux, grave. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi cette séquence avait eu le pouvoir de m’agripper la gorge, ni pourquoi elle s’amusait à la serrer… sans que je n’ai rien demandé, merci !

Et puis: mais c’est bien sûr ! J’étais étranglée d’émotion à cause de ma carte de fidélité bien trop remplie au Centre International des Comportements Obsessionnels en Cas de Stress -sobrement appelé CICOCS par les membres premiums dont je fais partie-. Malgré moi, l’identification était faite et de là des idées d’illustration me sont apparues.

Nourrir sa créativité ça peut passer par tellement de choses: une visite d’expo, un café, une scène dans la rue. Comme disait Jean-Claude Vandamme (je passe de Voltaire à Vandamme dans le même article, c’est cadeau): « restons aware ».

 

C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, bientôt une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !

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