22 mai 2024

Facteurs et stratégies de la confiance en soi chez l’adulte

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.

Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle de puissance, d’environnement physique et mental, mais surtout de confiance en soi chez l’adulte.

Facteurs et obstacles

La semaine dernière, je commençais une série sur la confiance en soi (retrouve l’épisode ici) en essayant de comprendre ce qu’elle était et n’était pas. Aujourd’hui, je t’emmène dans une réflexion sur la confiance en soi chez les adultes.

J’ai l’impression que les facteurs liés à la confiance en soi, en sont aussi les possibles obstacles.

Prenons l’exemple des proches: être entouré·e d’une famille, d’amis, de collègues bienveillants et respectueux, est un facteur d’une confiance en soi saine.

A contrario, les mêmes proches avec cette fois-ci une attitude malveillante et irrespectueuse, représentent un obstacle.

Et ces facteurs et obstacles extérieurs se retrouvent aussi dans le milieu dans lequel on évolue: le milieu social, économique, religieux ou encore politique.

Le facteur/obstacle sauvagement incontrôlable que sont les réseaux sociaux est tellement vaste qu’il mériterait un épisode à lui tout seul !

L’important n’est pas ce que l’on a fait de nous. Mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce que l’on a fait de nous

Je pense avoir donné la citation dans un épisode précédent. Mais bordel, qu’est-ce que je la trouve puissante ! Et elle irradie de la puissance en nous rappelant que les facteurs extérieurs ne condamnent pas. Nos relations de famille donnée à la naissance sont autant d’étrangleurs de confiance en soi? Il est possible en tant qu’adulte de faire certains choix, de prendre certaines mesures.

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

S’outiller

Le défi c’est de mettre en place des actions ou astuces pour maintenir un état d’esprit, un moral, une santé mentale suffisant·e. Les facteurs et les obstacles existent et ont un impact sur notre confiance en soi.

Mais ce que l’on développe intérieurement, en faveur de soi, va forcément changer la façon dont on est impacté par ces facteurs et obstacles. Et de ce fait, avoir un effet sur la confiance en soi.

1. Créer dans sa vie un environnement physique et mental qui soit le plus serein possible.

Faire le choix de développer des relations humain·e·s qui nous apportent des émotions positives.

Cela peut aussi être créer un endroit qui nous fasse du bien: Personnaliser la déco de logement, choisir des vêtements qui nous donnent un sourire sur le visage. Ce ne sont pas nécessairement des choses onéreuses (bien sûr une journée dans un spa privatif est toujours un plus ^^^) mais cela peut-être aussi simple qu’un café chaud dans un jolie mug, ou prendre le temps de s’installer dans un fauteuil confortable, etc.

Cela peut aussi être une routine qui nous donne de la joie: un exercice de respiration, une méditation, une visualisation positive.

Les neurosciences sont formelles: le cerveau a la capacité d’être changé. Les circuits neuronaux peuvent être re-façonnés. Créer un environnement mental et physique sain, c’est comme s’offrir des séances de musculation du cerveau pour éviter la luxation, ou encore la déchirure. Tous les jours, une dose de confort/réconfort pour garder un niveau de bien-être suffisant. Et se prendre une claque de la vie quand on s’est crée un environnement de vie serein c’est douloureux. Se prendre la même claque de la vie quand on se sent déjà constamment au bout du rouleau, c’est dévastateur.

 

2. Créer des coussins moelleux pour amortir les chutes.

Parce que, spoiler alert, des chutes il y en aura encore. Ca fout les pétoches de se le rappeler, mais en même temps, c’est encore plus dangereux je trouve de l’ignorer, se persuader même que la vie est une ligne droite (un peu comme les frises du temps placardées dans les salles de classe avant). Je trouve ça bien plus proche du réel que de se figurer la vie comme un zigzag.

Pourtant, bien-sûr que, moi aussi, j’aimerais plutôt que cela soit stable tout le temps: j’en tremble parfois physiquement d’envie -voire de besoin-. Mais c’est irréaliste. Et je l’intègre doucement.

Ma pote Steffie me faisait remarquer comme la gestion des émotions est intimement liée à la confiance en soi. Et je comprends son raisonnement: s’autoriser à vivre les émotions c’est se donner l’opportunité d’apprendre, d’évoluer. C’est se donner la possibilité de regarder la boule à facettes en comprenant qu’une facette ne définit pas l’ensemble de la boule.  La façon dont on accueille les émotions va venir impacter notre confiance en soi: s’autorise-t-on à vivre la colère et à utiliser son énergie pour se sortir d’une situation qui ne nous semble pas juste? Ou est-ce que cette même colère nous terrasse et explose ou implose en nous?

Tenter

3. Oser le nouveau

Mon amie Camille m’expliquait comme il est important de tenter de nouveaux trucs. Cela me fait penser à Caroline Arditti -la fondatrice de Sunshine Makers- qui recommande de se programmer régulièrement des premières fois. Prendre un bain de glace, courir un 10km (ou un marathon en fonction du niveau), etc. Peu importe quoi en fait. L’essentiel est d’essayer ce que vous n’avez jamais fait auparavent.

Ce que l’on ose amène une nouvelle aventure, une nouvelle expérience; et ça pèse dans la balance de la confiance en soi. Et ça peut être dans un cadre familial, amical, professionnel, spirituel, etc.

Le challenge avec les nouvelles expériences, c’est que l’on peut vouloir se focaliser sur le résultat et le labelliser bon ou mauvais. Voire même utiliser la nouvelle expérience labellisée comme mauvaise comme argument pour ne plus tenter. Exemple: j’ai tenté un nouveau type de peinture et je n’aime pas le résultat. Je trouve ça loupé et l’expérience entière me semble avoir été ratée. Autre exemple avec la même expérience: J’ai tenté un nouveau type de peinture, je n’aime pas le résultat et je prends aussi conscience comme cela m’a appris de nouvelles informations. L’expérience est nuancée et on prend en considération ce qu’on a aimé et pas aimé. Cela n’est pas un échec mais une leçon de vie nuancée.

J’en parlais d’en les facteurs de confiance en soi et je le repose ici: faire partie d’une communauté bienveillante est un outil puissant lié à la confiance en soi. Tu as remarqué que j’ai cité quelques unes de mes amies? Pour cet épisode, je me suis nourrie de leurs idées. D’ailleurs je souhaite que Rachel ait pu trouver des applications concrètes d’outils qui trouveront un écho chez elle. J’essaie d’agrandir cette communauté via mon compte Instagram @coeur.deciel . Viens m’y rejoindre: régulièrement, je sonde via mes stories pour que tu participes aussi à l’écriture de ces épisodes. À tout de suite 😉

C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !

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