6 décembre 2023

Célébrer son enfant intérieur

Une main semble provenir d’une fleur de lotus. Derrière, une silhouette de cygne se dessine sur une lune gigantesque

Illustration by Coeur Deciel

Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.

Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle notamment de Florence Foresti, de métaphores, mais surtout d’enfant intérieur et comment cela peut nous aider, nous adultes, à gagner en bien-être.

Enfant intérieur?

Gardons notre calme: rien à voir avec un enfant séquestré. Enfin si, d’une certaine façon, mais métaphoriquement parlant seulement. Okayyyy, je m’explique.

En gros, le concept d’enfant intérieur c’est le souvenir de nous-mêmes en tant qu’enfants. Ca part du principe que les émotions, croyances, expériences qui nous ont marqués dans cette partie de notre vie façonnent notre vie d’adulte. Une proposition est d’accueillir (c’est encore une façon de parler) l’enfant que l’on a été -avec ses élans, et ses blessures aussi- pour apprendre de cette partie de nous même.

Le génie, c’est l’enfance retrouvée à volonté

Puisqu’aujourd’hui c’est la Saint-Nicolas et donc la fête des enfants, je me suis dit que ça pouvait être cool de mettre en lumière cette part d’enfant en nous. Mais pour quoi faire, me direz-vous?

Une femme est de dos, elle fait un pas. Au-dessus d’elle est inscrit « un pas à la fois, d’accord?

Illustration by Cœur Deciel

On vous souhaite tout le bonheur du monde

Je vous invite à m’envoyer vos plus belles pensées lorsque vous aurez la chanson dans la tête pour le reste de la journée ! C’est cadeau. Vraiment, ça me fait plaisir…

Accueillir, prendre soin de son enfant intérieur, c’est une façon de cultiver la joie et l’émerveillement. Le sketch de Florence Foresti « La pomme », du spectacle Mother F*cker illustre pas mal le propos de l’émerveillement facile chez les enfants. D’ailleurs, je me souviens avec une pointe de mélancolie des trajets à pied pour aller chez la nounou avec ma grande fille, Rose. Je prenais garde à partir de la maison assez tôt pour laisser à Rose le temps de s’émerveiller en chemin. Je trouvais ça tellement beau et inspirant ! C’est en fait à la même époque que je me suis intéressée à la pleine conscience, et j’avais l’impression qu’à regarder ma fille tout simplement vivre; c’était comme suivre une séance de méditation chez un maître yogi. Une fleur? Magnifique! Une dame dans la rue avec un faciès particulier? Oh mais génial, une sorcière ! (Note: Ceci est vraiment arrivé. Je vous laisse imaginer ma gêne). 

Perso, je ne prends pas le temps de m’émerveiller de la vie si je ne pose pas l’intention de le faire. Un exemple, lorsque je vais chercher mes filles à la crèche et à l’école: 8 fois sur 10, je marche, mon smartphone à la main, en préparant le drive pour la semaine. Alors si je croise une fleur ou même une sorcière, je ne suis pas suffisamment disponible pour m’en apercevoir.

Savourer la spontanéité

Pendant très longtemps, j’étais persuadée qu’être adulte signifiait être irréprochablement responsable et sérieuse. La spontanéité? Je la relayais aux choses que j’imaginais totalement interdites aux adultes sensés. Pourtant, secrètement, j’enviais la pétillance des autres (oui, « pétillante » pour info ce mot existe: il a simplement été oublié des dictionnaires), et je me demandais, songeuse, ce que ça pouvait faire que de se lâcher un peu la grappe en en faisant l’expérience.

Cette spontanéité, je ne l’envie plus en secret. Désormais, accrochez-vous, gros changement: je l’envie à la lumière du jour ! Quelle évolution, n’est-ce pas? Plus sérieusement, je travaille pour lui laisser plus de place mais je suis consciente que j’ai encore beaucoup de mal à l’incarner, ou plus précisément à la réincarner. À présent, j’ai compris comme elle est précieuse et à quel point elle est liée à l’élan de vie !

En résumé, j’ai la sensation que se connecter à son enfant intérieur, c’est s’offrir l’opportunité d’être relié à notre part originelle, c’est-à-dire notre part pas encore ligotée par des normes familiales, religieuses, sociétales. Petite Céline que j’étais, viens donc m’aider à laisser du souffle à l’étincelle !

C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !

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