15 mai 2024

La confiance en soi: plurielle pour être saine

Fleurs de magnolias assemblées dans des couleurs pastels

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.

Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle de sac, de boule à facettes, de l’ONU, mais surtout je commence une série d’épisodes consacrés à la confiance en soi.

Qu’est-ce que c’est que ça?

« La confiance en soi permet d’avoir une vision réaliste de nos capacités. Croire en nos capacités permet de mieux gérer nos émotions et atteindre nos objectifs. Avoir confiance en soi est bénéfique pour la santé mentale, la réussite, la prise de décision et la résilience. Pour avoir confiance en soi, il est essentiel de ressentir pleinement les émotions. » Je ne sais pas vous, mais moi -perso-, quand je lis cette définition de la confiance en soi par l’ONU, je me sens davantage capable.

Parfois je ne m’aime pas,
Je crois tout ce qu’ils racontent sur moi,
Je veux m’aimer, comme tout le monde,
Mais parfois, je n’aime pas

Désolée ! Cet épisode, c’est les montagnes russes émotionnelles: je passe d’une définition puissante de l’ONU à des strophes ultra tristes de Imagine Dragons. Mais je le fais pour étayer mon idée.

Est-ce que vous avez remarqué qu’avec la définition de l’ONU à aucun moment la notion de soi n’est développée? Je m’explique: la définition parle d’une vision réaliste de nos capacités. Pas d’une bonne image de soi. Et je trouve que ça permet de se détendre.

Oui, parce que dans la définition de. L’ONU, l’humain·e est composé de capacités, d’émotions, et d’objectifs qu’il ou elle souhaite atteindre. On n’est pas une sorte de sculpture figée sur laquelle serait inscrite l’annotation « Mon moi » et qui serait immuable. Non, dans cette définition, on parle de l’humain·e comme un sac de compétences, d’émotions et d’envies.

A contrario, dans la chanson d’Imagine Dragons, c’est de notre nous-même global, total (un peu comme la sculpture figée à laquelle je faisais référence tout à l’heure) que l’on parle. Et même si on ne l’aime pas parfois -sous-entendu on l’aime à d’autres moments- c’est plus suffocant je trouve. Suffocant parce qu’on se regarde soi comme une entité sur laquelle on peut mettre un label: bon ou mauvais.

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

Compartimenter

Je trouve que le conseil de compartimenter et vachement moins culpabilisant que celui de prendre du recul. Et par compartimenter, j’entends de se considérer comme une série de choses différentes et non liées entre elles. Et une manière de faire l’exercice simplement est d’utiliser la formule « J’ai » plutôt que « Je suis ». Un exemple: J’ai parfois tendance à angoisser. Et non: Je suis angoissée.

Et quand on y réfléchit, c’est tellement plus juste ! Je ne suis pas que de l’angoisse. Je suis tellement plus! Je suis par exemple du stress, de la nervosité, … (blague)

Personnellement, compartimenter me permet de me détâcher aussi. Une action ou un trait de caractère n’est plus ce parasite vampire qui mangerait tout de moi jusqu’à devenir moi. Non. Quand je compartimente, je peux regarder plus calmement. Ce détachement me permet le luxe de curiosité. Là où je n’avais l’impression auparavant, dans le cas du parasite vampire, que d’assister impuissante à ce qui se jouait devant moi. Ce qui allait même me définir une fois que le parasite vampire en aurait fini de tout manger. Et je n’arrivais pas à faire preuve de curiosité mais simplement d’effroi.

Pluriel·les

Pour résumer mon idée de la confiance en soi saine, je dirais que c’est prendre soin de reconnaître les centaines de miroirs différents qui composent notre boule à facettes. Cela suppose de jeter la terreur infondée selon laquelle un seul miroir aurait le pouvoir de représenter notre boule à facettes dans son entièreté.

Dans cette série d’épisodes sur la confiance en soi, je te propose ces deux prochaines semaines d’aborder la confiance en soi chez l’adulte; puis chez les enfants et les adolescents.

Jolie âme, je te souhaite de reconnaître avec tolérance et tendresse tes facettes.

C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !

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