27 mars 2024

Muséothérapie et neurosciences

Poissons dans des bulles

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.

Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle de cours à l’École du Louvre, de sensibilité, mais surtout de muséothérapie.

Muséoquoi?

C’est dans un article du magazine Beaux-Arts que j’ai découvert ce terme. Muséothérapie.

La muséothérapie, c’est une forme de thérapie qui utilise l’art et les activités culturelles dans un contexte muséal pour promouvoir la santé mentale et le bien-être. Et vous saviez que depuis 3 ans, c’est même un cours dispensé à l’École du Louvre? Perso, je débarque

Cette approche part de l’envie d’utiliser le musée comme outil de soin de santé mentale et cela se traduit par des activités comme une slow visite encadrée par un·e sophrologue, un cours de yoga entouré d’œuvres d’art, des siestes de pleine conscience, de la méditation, etc.

L’âme prend la couleur et la teinte des pensées qu’elle entretient

ET quand j’y pense, ça fait sens. Les oeuvres sont des représentations de sensibilité, non?

Dans un musée, on est entouré de sensibilités sublimées. Ça regroupe des oeuvres de personnes qui ont eu envie de construire à partir de leurs émotions. Des hommes et des femmes, qui ont -certes utilisé leurs techniques- mais surtout leur sensibilité pour faire passer un message.

Une coque en forme d’œuf contient un foetus. Devant, deux mains se rejoignent.

Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle

Bienfaits

Même si la muséothérapie trouve son origine dès le XVIIIe siècle avec le psychiatre William Tuke, les avancées en neurosciences offrent un regard neuf sur son impact.

1. Réduction du stress et de l’angoisse. Une étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience a montré que l’exposition à l’art pouvait réduire les niveaux de cortisol, une hormone du stress, et améliorer le bien-être psychologique. 

2. Stimulation sensorielle et cognitive. Les principes de la muséothérapie sont souvent basés sur l’utilisation de l’art pour stimuler les régions du cerveau associées à l’émotion et à la cognition, ou encore pour renforcer les connexions neuronales. Ca peut paraître étrange mais le cerveau ça se muscle !

3. Communication et expression. Des recherches en neurosciences sociales ont montré que l’observation d’œuvres d’art peut activer les mêmes régions cérébrales impliquées dans la compréhension des émotions et des intentions des autres. On se questionne par rapport à l’artiste, son message. Aussi, on parle de ce que l’on ressent soi-même, on partage avec d’autres visiteurs et humain·e·s ce qui encourage l’interaction sociale et nos compétences émotionnelles.

Applications quotidiennes

Je trouve que cette muséothérapie renvoie à un besoin humain fondamental: celui d’entrer en lien. Et la bonne nouvelle, c’est que ce lien peut être crée de milliers de façons.

L’art c’est se rendre compte qu’on n’est pas seul, qu’on est un·e humain·e entouré d’autres humain·e·s plus ou moins semblables.

Parfois, au détour d’un tableau on est renvoyé à nous-même, à notre propre expérience. Mais cette expérience est désormais vue différemment. L’art, c’est parfois le pas de côté nécessaire pour analyser autrement, le recul qui nous permet de goûter à l’émotion sans se faire dévorer par elle.

Alors, votre prochaine excursion muséale : ce sera où et quand?

C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !

2 Responses

  1. Jessy dit :

    Je me retrouve beaucoup dans tes dires (maman oblige). Comme on l’entend souvent, il n’y a pas de mode d’emploi pour être parent. On apprend sur le tas en voyant notre enfant grandir. Le plus important est de faire du mieux que l’on peut, sans être trop dur avec soi-même, et ne pas s’oublier ( plus facile à dire qu’à faire 🙂 ).

    1. Cœur Deciel dit :

      Plus facile à dire qu’à faire… Je suis bien d’accord avec toi Jess 🙂

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2 Responses

  1. Jessy dit :

    Je me retrouve beaucoup dans tes dires (maman oblige). Comme on l’entend souvent, il n’y a pas de mode d’emploi pour être parent. On apprend sur le tas en voyant notre enfant grandir. Le plus important est de faire du mieux que l’on peut, sans être trop dur avec soi-même, et ne pas s’oublier ( plus facile à dire qu’à faire 🙂 ).

    1. Cœur Deciel dit :

      Plus facile à dire qu’à faire… Je suis bien d’accord avec toi Jess 🙂

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