Origines toutes en plumes de la Saint-Valentin
Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle
Bonjour et bienvenue ! Je suis Coeur Deciel, une illustratrice mindstyle fascinée par le développement de soi.
Joy Addict, c’est une prise de parole qui invite à la bienveillance et à l’humilité. Aujourd’hui, je parle d’oiseaux, de papillons, mais surtout d’amour.
L’âme quoi?
Aujourd’hui, en ce 14 février, j’ai une pensée attendrie pour… les oiseaux ! Tu l’avais pas vu venir celle-là, hein?
Si j’en crois Wiki Pédia (j’ai décidé de l’écrire en 2 mots pour que ça ressemble au prénom et au nom d’un·e historien·ne hyper sérieux·se)… Bref ! Si j’en crois Wiki (oui, je l’appelle par son petit nom), et bien l’origine du sentiment amoureux lié à la Saint-Valentin, viendrait du fait qu’au XIV siècle, les Grands-Bretons pensaient que le 14 février était le jour d’appariement des oiseaux. Appariement, j’ai eu autant de mal à l’écrire qu’à le lire à voix haute; mais en gros on parle de sex, baby (à dire sur l’air de la chanson Let’s talk about Sex par Salt-N-Pepa).
Ca dégouline d’amour. C’est beau mais c’est insupportable. C’est un pudding bien lourd, de mots doux à chaque phrase.
Illustration par Coeur Deciel, illustratrice mindstyle
Lovebirds
Cette origine me fait penser au surnom que l’on donne aux amoureux dans les pays anglophones « Lovebirds ».
J’ai l’esprit qui peine à rester dans sa cage aujourd’hui… D’ailleurs, une image de perruche s’invite. Puisque lovebird signifie aussi « perruche », je la laisse entrer… L’image, pas la perruche.! Et immédiatement, me reviennent en mémoire les cris stridents que faisaient les perruches chez ma grand-mère.
La fête du 14 février me rappelle parfois leurs cris. Parce que ce fameux jour, l’attention, le cadeau, résonnent comme un désagréable bruit lorsqu’ils ne sont pas la célébration du lien entre des êtres.
JE vous souhaite des ailes
Ouep, je vous souhaite des ailes, de la légèreté en cette journée; sans oublier toutes les autres journées non plus d’ailleurs.
Parce-que les papillons ça va bien cinq minutes (eh ben, gros champ sémantique de l’envol dans cet article ! Z’avez capté?) mais ces petits brigands qui butinent les ventres (ne dit-on pas avoir des papillons dans le ventre?), piétinent -en tout cas je le pense- parfois aussi les neurones.
Sérieusement, je n’ai rien contre la pollinisation par les passions. Ce qui me gène c’est quand elles se déguisent en amour. Il y a quelques années, j’avais vu un film avec Pénélope Cruz dans lequel une réplique m’avait tordu le cœur: « l’amour c’est ce qui reste après la passion ». Je crois que c’est la phrase à la fois la plus belle et la plus moche que je connaisse. Je crache amèrement (dans un mouchoir, je ne suis pas dégueulasse non plus) et essaie d’échapper au goût de gâchis que me laissent les fluctuations de l’esprit, les changements d’affection, les explosions qui foutent le feu aux fesses des sentiments.
A tous ceux-là, je leur préfère les amours tranquilles. Les amours inconditionnelles et qui ne sauraient être louées ou vendues sous aucun prétexte.
Enfin, je pense à l’amour que l’on se porte à soi.
Jolies âmes, je vous souhaite cet amour-là: qu’il soit plein, doux, et optimiste.
Ce soir, pendant mon dîner intérieur aux lumières introspectives, j’essaierai de m’offrir un « Je m’aime ». Et vous?
C’était un épisode de Joy Addict par Cœur Deciel, illustratrice mindstyle. Joy Addict c’est un blog, une newsletter et désormais un podcast comme lieux de partage sur des thématiques liées au développement de soi. Si tu as aimé, je t’invite chaleureusement à partager et surtout à laisser du souffle à l’étincelle. Prends soin de toi !
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